Tant le ciel était sombre

Bon j'ai essayé de joindre matthieu mais je n'y arrive pas aors je sais pas ou il est mais au pire on peut se retrouver direct a Paris plage.

qq problemes avec mon portable, désolé

Dis plutot que tu sait pas t'en servir.

oui en plus

Et apres c'est moi (avec johnatan dans le bus 12 ) que vous traitiez de rétro.

Retro n'est pas une insulte.
Que dis tu de mes listes?

moi je n'ai pas dit ca en insulte je n'etais ni avec toi ni avec lui.

En tous cas, ta photo me hante.

Mouai mouai sale chiens.

" tant le ciel etait sombre "

Classé dans: Chroniques— Redaction WAXX music @ 05:09

Un orchestre s’invite dans nos maisons, les chœurs, les cors et les cordes du Conservatoire National de la Région de Lyon prennent place entre le canapé et le fauteuil à bascule. Benjamin Biolay nous livre son expérience du son, son amour pour les disques léchés et grandioses. A cœur percé, il garde la ligne et nous donne de belles sensations…

Enregistré pour partie dans l’église Notre Dame des Macchabées, ce troisième album est riche et rock. L’humeur est plutôt sombre mais on ne s’attendait à danser la rumba non plus. L’homme est nostalgique et pessimiste. Il n’a pas oublié ses guitares et son piano lourd, pareil à des cloches qui annoncent le déluge.
Il s’interroge : est-il l’enfant désiré, devait-il préférer la prose au combat, la pétale à l’épine? A-t-il trouvé sa place ? Il fait toujours des cauchemars, croit voir « l’armée des ombres » dans la nuit. Il a raté la fin du monde, il est rongé par le spleen. Il revient aux origines et découvre que La Joconde pleure et que Le cri n’est plus. Il est alors dur d’aller jusqu’au bout de ces quatorze morceaux verser une larme. Le chemin est tortueux et le ciel nous tombe sur la tête. Biolay pose véritablement son propre décor, on accroche ou décroche mais on ne reste pas insensible à ses univers chargés, humides et pesants.
Côté texte, c’est un sans faute, l’homme a gagné en maturité. Côté son, c’est là qu’il fait la différence. Les guitares brutes se marient parfaitement avec les violons stridents et les vents de l’enfer. Elles laissent peu de place à des chansons plus légères, qui swing et témoignent du goût de Biolay pour la folk des grandes plaines, plus marqué dans ses albums précédents. Biolay est un chef d’orchestre.
Ce n’est pas Françoise Hardy qui nous dit le contraire. Habituée des invitations, muse intemporelle, elle pose sa voix douce et nous chante un amour perdu. Joli mais sans plus.
Benjamin Biolay signe là un album réussi, il nous emmène dans des abîmes inconnus par nos oreilles mortelles mais nous y laissent abattus par tant de mélancolie.
Servez moi un autre Bloody Mary s’il vous plaît. A l’origine je devais prendre un jus de fruit mais là…

Ca s'est un bon commentaire.
C'est à en perdre haleine.

c'est bien de dire ça , félicitation ( té fou )


j'ai retrouvé une veste qui est a toi , il faut que je te la rende !

Quelqu'un pour le show case de Biolay jeudi prochain ???

Pas moi, désolé. J'ai pas de carte imagin'r je limite les transports.

comment vas tu faire cette année, c'est la question que je me pose.

Ben c'est juste le temps que je la recoive.

" Les hommes ont inventés Dieu , l'inverse reste a prouver "
Gainsbourg


( je relance un peu nathan quand meme )

" Les lits qui grincent son interdits, ronfler c'est toléré, merci "

La Mano.

Bonne nuit.

Whaou , quel départ .
Mise en scene théatrale, bravo a toi

Merci.
Mais c'était un faux départ en fait.

Tu voulais me lancer? Bah je vais rester concis.

"L'inverse reste à prouver", certes, mais la première affirmation aussi reste à prouver.

Je relisais un peu ce post das sa globalité, pour me détendre, un peu, et voici ce que j'y trouve.

"Je me rappellerai toute ma vie son concert à l'Olympia, lorsqu'elle a annoncé mon nom. Lionel Jospin, qui était assis à côté de moi, m'a soufflé: “Vous en êtes.” "
C'est Benjamain Biolay qui parle d'un concert de Juliette Greco, et c'est la preuve irréfutable que "il en est"!

Nan mais là tu ne fais que répéter ce que a été dis avant , nan ?
Oui il en est , et c'est Jospin qui le dit ( et le fait qu'il dise cela fait qu'il en est lui meme aussi )

Bah oui, je répète, mais quand tu l'as posté, on n'était pas encore rentré dans le "j'en suis/j'en suis pas". Là, je remet au gout du jour le post de l'express.

Je pense que tu dis faux , si je l ai ressorti de derriere les cartons ( parce que a l'epoque ça faisait deja pas mal de temps que jospin l'avais dit ) c'est que le débat j'en suis/j'en suis pas avait deja commancé.